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"Il a passé son enfance juste à coté, à Largentière. Un ancien territoire minier, coloré par le Maghreb. Avec son profil d’enfant du nord aux boucles blondes, les apparences ne le prédestinaient pas à cette musique. Pourtant ici, on l’appelait souvent « l’arabe » à cause de son nom « Benyoucef ». Il s’en souvient encore.

C’est parce que son grand-père est natif de Kabylie. Alors, Raphaël a voulu connaître ses origines. Avec Anne, ils sont partis voyager, découvrir cette part orientale qui le distingue des autres…

Ensorcelé comme tant d’autres par cet ailleurs dont il se sent issu, [...] Avec son amie, ils vont parcourir les musiques du Moyen-Orient, de la Grèce et de la Turquie, les populations séfarades qui ont migré partout avec ces mélodies et ces légendes attirantes qui poussent au rêve.

Ils se forment et prennent pour "maîtres" Françoise Atlan, pour le chant comme Gülay Hacer Toruk, Maria Simoglou...  et pour le oud, Adel Salameh, Alexandros Papadimitrakis, Emir Bouzaabia.

Aujourd’hui, Raphaël et Anne commencent une carrière de récitals et produisent une musique traditionnelle pleine de soleil, de voyage et de légendes qu’Anne nous explique avant de les exprimer dans leur langue d’origine.

Chant - Oud - Bouzouki, le métissage des cultures méditerranéennes sonne avec vigueur et joie dans l’église de Laboule. La chaleur de ces accords ardents et colorés donne envie d’entrer dans la danse.

Ils ont marié leur duo avec un percussionniste d’exception : Stuart, un musicien de rencontre qui s’est formé dans la belle rigueur des Darbouka, tambourin et Bendir. Son jeu est remarquable et complète avec une belle puissance une aventure de voyage, de valeurs humaines et d’identités entrelacées. Nous leur souhaitons de parcourir encore et encore les horizons de cette musique qui sait nous enchanter." (Les saisons musicales de Laboule)

« Beau succès pour l'atypique trio Vojao... Anne Trierweiler, au chant et percussions, Raphaël Benyoucef, virtuose du oud et du bouzouki, ont embarqué avec eux Stuart Dickson, qui alterne la pratique de la derbouka, du daf, du zarb et du riq, instruments qu'il a travaillés en Egypte et en Turquie. Tous trois férus de traditions orientales, grands voyageurs, [...] ils proposent des mélopées grecques, turques, arabes, séfarades changeant de langue et d'instrument avec une facilité déconcertante. Ils aiment à retrouver et faire partager des textes traditionnels qui évoquent l'amour, la vie familiale, la nature, l'exil. L'histoire des rives de la Méditerranée rencontre alors l'intime dans une ballade agréable, mélodieuse, entraînant le public dans des ailleurs métissés. Un bel accueil et les applaudissements chaleureux du public ont été à la hauteur de la qualité de ce voyage musical insolite et talentueux. » (Le Dauphiné libéré)

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